LES DEBONNAIRES
présentent
LUCIDE
de Rafael Spregelburd
Après quinze ans d’absence, Lucrèce refait surface au sein de sa famille. Tété, sa mère, rêve sa vie avec la complicité de Philippe, tandis que Lucas, son frère, pratique les rêves lucides, sur les conseils de son thérapeute. Il s’obstine à fantasmer cette soirée en famille qui, malgré ses efforts, ne prend jamais la tournure qu’il voudrait.
Ce qui est clair, dans Lucide, c'est que rien n'est clair, c'est plein d'emboîtements, de fausses perspectives, de coq-à-l'âne, de changements d'espace et de temps... La seule chose claire, c'est que ça divague gentiment.
Ça commence dans l'appartement de Tété, en train de lire un livre. On sonne à la porte, on croit qu'elle va ouvrir, en fait, elle se retrouve dans une scène de restaurant, avec ses enfants Lucrèce et Lucas, et le serveur.
A nouveau l'appartement de Tété avec sa fille Lucrèce, qu'elle n'a pas vue depuis 15 ans. Tété monologue pas mal, essaie de situer ce que sa fille est devenue pendant tout ce temps, explique qu'elle a gardé toutes ses affaires. La fille encaisse le flot de paroles, rectifie ici et là les aberrations de sa mère. Le téléphone s'en mêle. On comprend que Lucrèce doit parler à Lucas, "qu'elle vient chercher ce qui lui appartient"... Il est question de thérapie et de rêve lucide....
présentent
LUCIDE
de Rafael Spregelburd
Après quinze ans d’absence, Lucrèce refait surface au sein de sa famille. Tété, sa mère, rêve sa vie avec la complicité de Philippe, tandis que Lucas, son frère, pratique les rêves lucides, sur les conseils de son thérapeute. Il s’obstine à fantasmer cette soirée en famille qui, malgré ses efforts, ne prend jamais la tournure qu’il voudrait.
Les
Débonnaires restent fidèles à leur humour acide avec ce portrait de
famille perturbée par le passé, où Spregelburd nous propose un voyage
semi-conscient dans lequel le réel côtoie l’incongruité du songe.
Ce qui est clair, dans Lucide, c'est que rien n'est clair, c'est plein d'emboîtements, de fausses perspectives, de coq-à-l'âne, de changements d'espace et de temps... La seule chose claire, c'est que ça divague gentiment.
Ça commence dans l'appartement de Tété, en train de lire un livre. On sonne à la porte, on croit qu'elle va ouvrir, en fait, elle se retrouve dans une scène de restaurant, avec ses enfants Lucrèce et Lucas, et le serveur.
A nouveau l'appartement de Tété avec sa fille Lucrèce, qu'elle n'a pas vue depuis 15 ans. Tété monologue pas mal, essaie de situer ce que sa fille est devenue pendant tout ce temps, explique qu'elle a gardé toutes ses affaires. La fille encaisse le flot de paroles, rectifie ici et là les aberrations de sa mère. Le téléphone s'en mêle. On comprend que Lucrèce doit parler à Lucas, "qu'elle vient chercher ce qui lui appartient"... Il est question de thérapie et de rêve lucide....
Terrain miné : Tété
et Lucas s'expliquent et s'embrouillent, il y a eu, il y a
15 ans, une histoire fatale de greffe de rein entre le frère et la sœur
et la sœur viendrait chercher son rein. Tété brode pas mal sur les
intentions de Lucrèce, en mode délire soft. En fait, tout est un peu
bizarre : le couple mère et fils, le thérapeute en arrière plan, cette
histoire de rein...
Tété, Lucas et Philippe sont réunis, prétexte à diverses divagations sur les exercices thérapeutiques, le rêve lucide, la conscience, les lieux de rencontre, les cauchemars, le sport, les greffes d'organe, les courses sur internet... avec à l'arrière plan l'interrogation sur Lucrèce, et ce qu'elle est venue faire. Lucrèce interrompt leurs divagations. Ils se retrouvent au restaurant.
Tété, Lucas et Philippe sont réunis, prétexte à diverses divagations sur les exercices thérapeutiques, le rêve lucide, la conscience, les lieux de rencontre, les cauchemars, le sport, les greffes d'organe, les courses sur internet... avec à l'arrière plan l'interrogation sur Lucrèce, et ce qu'elle est venue faire. Lucrèce interrompt leurs divagations. Ils se retrouvent au restaurant.
Mise au point sur tout ce qui s'est passé pendant ces 15 années. Lucas, frappé d'illumination "tout ça est seulement un cauchemar que je suis en train de faire". explique pourquoi tout ça est impossible et irréel, Tété s'affole, parle de crise d'euphorie, veut appeler le thérapeute....
Final : Tété est seule dans son appartement, perdue dans ses pensées : les divagations d'une femme âgée et seule, qui a dû perdre la tête depuis qu'elle a perdu ses enfants, il y a 15 ans.
Final : Tété est seule dans son appartement, perdue dans ses pensées : les divagations d'une femme âgée et seule, qui a dû perdre la tête depuis qu'elle a perdu ses enfants, il y a 15 ans.
Mise en scène et scénographie de Rodolphe Corrion
Costumes : Lucienne Berchel
Son : Emmanuel Gavard
Costumes : Lucienne Berchel
Son : Emmanuel Gavard
Décors : Yves Crespin
Avec Robert Carvais, Yves Crespin, Agnès Desreux, Annie Laffont
Avec Robert Carvais, Yves Crespin, Agnès Desreux, Annie Laffont
- Comédie Nation : Mai 2014 , 77 rue de Montreuil 75011 Paris
- Mairie du XVIème arrondissement : Décembre 2014
Tarif unique: 12€
Les bénéfices des représentations seront versés
à l'association "Les Jeunes Pousses"
http://assojeunespousses.fr
Les bénéfices des représentations seront versés
à l'association "Les Jeunes Pousses"
http://assojeunespousses.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire